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i'll sit on your face
25 septembre 2006

Ce n'est plus le futur

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Bien qu’elle ait perdu son bras gauche dans un accident de moto, une jeune femme américaine peut ouvrir ou fermer sa main gauche rien qu’en y pensant. Claudia Mitchell est la première femme équipée d’une prothèse dont le mouvement est contrôlé par la pensée. Pour arriver à cela, les médecins de l’Institut de rééducation de Chicago (RIC), aux Etats-Unis, ont récupéré les nerfs qui reliaient l’épaule de la jeune amputée au bras et les ont connectés dans un muscle du torse. Les nerfs se sont développés, les signaux que le cerveau envoyait auparavant au bras arrivent dans la zone d’implantation et, via des électrodes, sont renvoyés vers la prothèse, qui obéit à la commande.
Même si le mouvement n’est pas aussi souple qu’avec un bras normal, il est moins heurté qu’avec une prothèse ordinaire, expliquent les concepteurs. Le bras dit bionique est équipé de six moteurs et peut effectuer quatre mouvements différents, certains en même temps.
La zone qui a servi à réimplanter les nerfs est sensible : lorsqu’on touche ce carré de peau Claudia Mitchell a l’impression qu’on touche sa main, explique l’équipe du Dr Todd Kuiken du RIC. La sensibilité de la prothèse ne permet pas de renvoyer au cerveau les signaux qu’envoient normalement les mains. Cependant la technique a été améliorée et la jeune femme peut quand même sentir le chaud ou le froid.
Le premier à recevoir la prothèse neuro-contrôlée du RIC est l’Américain Jesse Sullivan. Cet électricien a été très gravement brûlé en 2001 alors qu’il travaillait sur une ligne à haute tension et a dû être amputé des deux bras. Il a été équipé de deux bras bioniques qu’il a progressivement appris à maîtriser. Aujourd’hui il peut tenir une fourchette, grimper à une échelle, s’habiller ou se raser.

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